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La viande dans les religions

  • Photo du rédacteur: leo
    leo
  • 9 juil. 2020
  • 4 min de lecture

Un interdit alimentaire constitue le refus de manger quelques aliments pour des raisons culturelles, philosophiques et régulièrement religieuses. Cependant certaines restrictions alimentaires ne sont pas un choix mais relèvent plutôt dune raison médicale, par exemple une allergie au gluten ou à l'arachide, ou du contrôle strict des quantités absorbées, par exemple dans le cas du diabète qui oblige à limiter les sucres. L'homme est omnivore et pour s'alimenter, il peut manger de tout, fruits et légumes,viandes et poissons. Mais de nombreuses cultures se contraignent des restrictions en ce qui concernent à leur alimentation, soit de façon permanente, en refusant de consommer une catégorie d'aliments, soit de façon temporaire, par des jeûnes ou des restrictions alimentaires à certaines périodes de l'année.

Les religions bibliques

La Bible liste dans la Torah un bons nombres obligations concernant l'alimentation. Elles sont interprétées différemment dans les trois religions qui en proviennent Dans ces religions, les règles de restrictions passent souvent après le respect de sa propre vie : elles n'ont pas à être respectées par le croyant, s'il risque de mourir de faim, faute d'aliments casher ou halal. Il faut différencier l'interdiction de certains aliments et la période de jeûne qui est le refus de toute nourriture non nécessaire à la survie.

Le judaïsme

La cacheroute est l'intégralité des règles alimentaires du judaïsme, assez difficile : Les races d'animaux acceptées comme casher ,c'est-à-dire pouvant être mangées sont les ruminant, les volailles, les poissons à nageoires et écailles. Le porc, le lapin, les fruits de mer sont tout le temps écartés. La viande doit être soigneusement vidée de son sang. Les produits laitiers et la viande ne doivent pas être mangés dans un même repas. Il est proscrit de consommer de la viande avec du lait. En complément de ces interdits permanents, il existe aussi un jour de jeûne, Yom Kippour. Pendant les sept jours de Pessa'h, on ne consomme pas de pain levé.

Christianisme

Pour pouvoir se répandre dans le monde gréco-romain, le christianisme n'a pas garder les interdits alimentaires du judaïsme, mais l'Église chrétienne en a créé un autre : le carême Il s'agit d'un jeûne complet pendant les 40 jours avant Pâques ; les chrétiens orthodoxes ont également un carême précédant Noël. Les interdits pendant le carême ont été plus ou moins durs au fil du temps. Certains chrétiens faisait le jeûne du carême. L'abstinence en vient pour tous les autres à ne pas vouloir consommer de viande, œufs, laitages ou encore ils se prive de quelque chose qu’il aime beaucoup pour mieux le déguster, après cette période. Cette abstinence était plus forte le vendredi précédent Pâques (appelé Vendredi saint, car il rappelait la mort du Christ) et s'appliquait à tous les vendredis de l'année. Aujourd'hui,la plupart des chrétiens (ce n'est pas le cas des orthodoxes, où le carême est un peu plus dur que chez les autres chrétiens) ne continuent ces rites que le premier jour du Carême (dont la veille est appelée Mardi gras pour montrer qu'ensuite ce sera l'abstinence), et le vendredi Saint précédant Pâques. Il reste cependant l' obligation de consommer uniquement une nourriture sans viande autre que celle du poisson tous les vendredis de l'année.

L'islam

La loi islamique impose un ensemble de règles détermine ce que les musulmans doivent manger. Ces règles définissent ce qui est halal, c'est-à-dire légal. Ces lois se trouvent dans le Coran, qui décrit aussi ce qui est illégal ou haram. La loi islamique ne veut pas que les musulmans consomment toute boisson alcoolisée (même à très faibles quantités) et reprend certaines des restrictions de la Bible, particulièrement sur la consommation de sang ou la liste des animaux considérés impurs à la consommation comme le porc. Elle conseille le jeûne entre le lever et le coucher du soleil durant le mois de ramadan.

Les religions asiatiques

Qui incluent le bouddhisme, l'hindouisme, et plus encore le jaïnisme disent que toute forme de vie se doivent d'avoir une valeur et ne devrait pas être anéantie volontairement juste pour se faire plaisir. Une règle importante de ces religions est l'ahimsâ, souvent traduite par le terme "non-violence". Cette expression signifie plus précisément de ne pas nuire à l'égard de tous les êtres vivants, ou respect de la vie sous toutes ses formes. Cet idéal fait que le végétarisme, sans être obligatoire, est très largement répandu parmi les pratiquants de ces religions.

L'hindouisme Suite à certaines estimations, 85% de la population hindoue à un régime végétarien et ne mange donc pas de viandes, de poissons ni d'œufs ; les œufs sont vus comme des aliments non végétariens, en Inde. Ce régime alimentaire est avant tout basé sur une nourriture à base de laitages et produits verts. Pour eux, la vache est sacrée ; elle est signe d'abondance et de générosité de la terre qui offre tout sans rien n'attendre en retour.

Les hindous

N'idolâtres pas la vache, mais elle a un rang respecté dans la vie quotidienne. La plupart des hindous ne consomment pas de bœuf et en Inde Les vaches se promènent à leur aise dans les rues. Les hindous de beaucoup de castes se restreigne a consommer des aliments qui soit acquis par une souffrance animale : la viande, les œufs et le miel. Vu que le lait est donné de façon consentie, les laits de vache, de bufflonne et de chèvre ainsi que les laitages (autres que les fromages qui contiennent de la présure) sont acceptables.

Le jaïnisme

Les jaïns sont pour ces mêmes croyances uniquement végétariens, et, par respect du principe de non-violence, vont au-delà du simple végétarisme. Ils sont obligés de respecter la souffrance infligées aux plantes et aux petits organismes par leurs décisions alimentaires. Certains d'entre eux ne consomme la plupart des racines végétales car l'on pourrait causer du mal à un animal en les déterrant, et les aliments considérés comme inutilement nuisibles comme l'ail et l'oignon.


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